Le président Ibrahim Boubacar Keïta a démissionné , à la suite d’un putsch militaire salué par une grande partie de la population Malienne. Ce renversement de pouvoir est intervenu après des semaines de manifestations contre le pouvoir en place .
 
Une répétition du scénario de 2012 qui avait mis fin au mandat de d’Amadou Toumani Touré.
Ces interventions des militaires dans le processus démocratique peuvent être justifiés par l’absence de légitimité des élites politiques, alors même que le retour de la confiance est unanimement présenté comme indispensable au rétablissement de la sécurité.

L’inquiétude des populations demeurent toujours sur l’impact des bouleversements politiques sur la coopération militaire du pays avec ses voisins du G5 Sahel, ainsi qu’avec la France, dans le cadre de l’opération Barkhane ?

Peut-on s’attendre à une grande amélioration de la situation sécuritaire au Mali ?